Achat dans l’ancien : les contraintes et obligations
L’achat d’immobilier ne fait pas toujours référence à un logement neuf. Le bien en question peut être un logement déjà construit : immobilier ancien. Certaines personnes préfèrent même investir dans ce type d’immobilier que dans un logement neuf. Toutefois, l’achat dans l’immobilier ancien présente certaines contraintes d’ordre technique. Ces dernières font appel à des obligations à respecter. Nous apporterons plus de détails à ce sujet dans la suite de cet article.
Les travaux futurs à prévoir
Il est important avant tout achat dans l’ancien de faire une estimation des dépenses liées aux travaux futurs. Les frais peuvent être minimes lorsqu’il s’agit de simples travaux comme : refaire la tapisserie ou repeindre certaines pièces de la maison.
Mais, quand on doit procéder des travaux plus importants comme la réfection de la façade ou le changement de l’assainissement, vous convenez que le coût sera plus élevé. Il est donc important de se renseigner afin d’éviter de mauvaises surprises.
Les diagnostics immobiliers obligatoires
Toujours dans le but d’éviter ces mauvaises surprises, il est recommandé de demander la réalisation d’un diagnostic du bâtiment par le biais d’un architecte. Ce dernier pourra vérifier le bâtiment dans son intégralité et détecter les éventuels défauts et vices. Le coût de ces travaux de rénovation doit être chiffré. Même si ces démarches semblent fastidieuses, il est important de les faire pour mieux profiter du logement dans le long temps.
Les isolations phoniques et acoustiques
Dès l’acquisition du bien, vous devez également vérifier si les normes d’isolations phoniques et acoustiques ont été respectées. Ceci permettra de réduire les dépenses, car elles sont plus onéreuses que celles d’un immobilier neuf.
En effet, plus le logement est ancien, plus les entretiens sont fréquents et la dépense énergétique élevée. Tout comme les diagnostics immobiliers, les démarches concernant les isolations phoniques et acoustiques sont assez contraignantes, mais s’avèrent nécessaires pour éviter des dépenses exorbitantes.
Maintenance structurelle et contraintes administratives à anticiper
Au-delà de l’aspect esthétique et des mises aux normes, l’achat d’un bien ancien impose d’examiner la santé structurelle du bâtiment. Il est essentiel d’inspecter la toiture, la charpente et l’étanchéité des terrasses, mais aussi de contrôler les signes d’humidité et d’infiltration susceptibles d’affecter les fondations ou les murs porteurs. Vérifiez l’état des réseaux intérieurs : toiture, charpente, plomberie et électricité doivent être évalués par des spécialistes pour identifier les travaux lourds (remplacement de la chaudière, rénovation du tableau électrique, reprise de la couverture) qui pèsent rapidement sur le budget. N’oubliez pas non plus la ventilation (VMC) et la qualité de l’isolation thermique de l’enveloppe, éléments déterminants pour la performance thermique du logement et le confort d’été comme d’hiver.
Sur le plan administratif et financier, renseignez-vous sur la situation juridique du bien : présence en copropriété, montant du fonds de travaux, procès-verbaux des assemblées générales et éventuelles servitudes ou contraintes urbanistiques (permis antérieurs, emprise au sol). Prévoyez une marge pour les aléas et les coûts cachés (diagnostics complémentaires, remise en conformité, mise aux normes), et interrogez les possibilités d’aides ou de dispositifs d’accompagnement pour la rénovation énergétique sans vous appesantir sur un seul dispositif. Pour des ressources et conseils pratiques qui complètent ces vérifications, consultez le webzine d’information Je Trouve Mon Immobilier, qui propose des fiches sur la maintenance préventive, la gestion des charges et la planification des travaux. Ces démarches vous aideront à établir un plan de financement réaliste et à réduire les risques de mauvaises surprises après l’achat.
